Dans le cas des sociétés humaines, il s’agit de leur « capacité à réagir à un choc et à ne pas s’effondrer en cas de rupture d’approvisionnement ». C’est le concept central des Initiatives de Transition qui proposent de rebâtir la résilience à l’échelle d’une ville, d’un quartier ou d’un territoire plus vaste.
Les grèves de routiers qui bloquent l’économie d’un pays illustrent bien le manque de résilience des sociétés modernes : « La civilisation a l’épaisseur de trois repas ».
La résilience, c’est plus que le développement durable.
La résilience inclut la dimension locale des échanges, des circuits et des relations (mais ce n’est pas non plus l’autosuffisance, il faut rester ouvert au monde) : il s’agit aussi de renforcer la « trame » de la société.
Les trois critères d’un système résilient
• diversité
: diversité des gens, de leurs fonctions, des types de réponses,
des ressources, etc. Le nombre de liens qui les relient est aussi
important.
• modularité
: chaque élément de la société peut continuer à fonctionner en
cas de choc grave touchant le tout.
• réactivité
: plus les liens sont courts, plus la réactivité est forte. Nos
grandes sociétés ont une réactivité faible.
Définition
(Traduction de http://www.transitiontowntotnes.org/about/what-is-transition/what-is-resilience/ )
La résilience se réfère à la capacité d’un système, d’une personne, d’une communauté à tolérer et à s’adapter à des chocs significatifs. Si quelque chose de grave nous arrive, particulièrement si c’était inattendu et causé par quelque chose en dehors de notre contrôle, notre résilience est mise à l’épreuve. Les plus résilients d’entre nous sont davantage capables de s’en remettre et de continuer. Le concept de résilience est central dans la Transition.
Dans la Transition nous nous concentrons particulièrement à la résilience de nos villes et de nos communautés. Nous recherchons leur capacité à nous approvisionner dans le futur. A quel point sont-elles vulnérables aux chocs qui pourraient venir de l’extérieur de nos communautés et hors de notre contrôle?
« La Résilience est, en un mot, la capacité d’un
système, qu’il s’agisse d’un individu, d’une économie, d’un
village ou d’une ville, à résister aux chocs venant de
l’extérieur. La Résilience porte sur la construction de la
capacité à s’adapter à un choc, à plier et à se modifier,
plutôt que de s’écrouler. Vous pouvez y penser comme étant la
construction de protections contre les surtensions dans un système
électrique. »
Source: Transition in Action, an
Energy Descent Action Plan
La situation économique actuelle met réellement à l’épreuve
la résilience de nos collectivités. Nous sommes aussi très
inquiets au sujet de notre capacité à gérer les restrictions de
fourniture d’énergie et la perspective des prix du pétrole
hautement fluctuants, ainsi que les changements anticipés de notre
climat.
La Transition reconnaît que nos communautés manquent
actuellement de la résilience pour résister à ces types de chocs.
Par l’activité de la Transition nous explorons et développons des
façons de renforcer nos collectivités de l’intérieur afin de
réduire notre vulnérabilité et augmenter notre capacité à
répondre, survivre et prospérer.
Dans la Transition nous voyons la Résilience comme un état désiré; la reconstruction de ce qui pourrait être extrêmement avantageux économiquement à nos communautés locales.